21 déc. 2010

Green Day, tout le monde donne son avis! A suivre...

Revues express: J'ai aimé ce concert car ça bouge, il fait participer le public... J'ai pas aimé le son, trop fort mais ça nous donne l'impression d'y être (Dylan D.) / J'ai aimé ce film car on a une vue sur le concert comme si on faisait partie du public. Même chose au niveau du son, on a l'impression de vivre le concert. Mais ce que j'ai préféré c'est la complicité du public avec le chanteur. Beaucoup de choses sont mises en œuvre pour que l'on reste attentifs au spectacle. Je ne connaissais pas bien le groupe mais j'ai aimé (Mathéo F) / Le concert de GD est super, on voit toute la scène, la position des musiciens. le chanteur donne tout ce qu'il a avec le public qui participe par ailleurs beaucoup, sinon ce serait mauvais. Il y a un bon timing entre la fin d'une chanson et le changement des instruments, les effets de lumière sont très bons! (Vincent Q.) A l'origine j'écoute un peu de Green Day, je ne suis pas un gros fan mais j'aime bien leur style de musique. Ce que j'ai bien aimé lors de ce concert filmé c'est que je me suis bien amusé. Ce que j'aime dans le groupe c'est qu'il donne tout de suite envie de bouger. J'aime bien la relation qu'a le chanteur avec le public, cela nous montre qu'il n'est pas bizarre et qu'il aime bien son public. La seule chose qui m'a semblé exagérée c'est lorsque le chanteur montre ses fesses mais ça m'a quand même bien fait rigoler. J'ai aussi vraiment bien aimé le son des instruments, les mélodies des guitares étaient magnifiques. J'aime bien aussi la vivacité du chanteur, il saute partout, il court sur scène, il chante avec le public. Cela me donne vraiment envie de m'intéresser à ce groupe encore un peu plus. Franchement, c'était un concert filmé vraiment super. (Pierre C) Le concert de Green Day ne m'a vraiment pas plu. J'y suis allé au cas mais ça crie, je n'aime pas, c'est beaucoup trop rock. Et regarder un concert qu'on n'aime pas, c'est long, on a envie de sortir. Ils enchainent musique sur musique. L'ambiance ne m'a pas touchée (Chloé R.) Je n'aime pas le groupe, ce n'est pas mon style de musique. Il y a deux ou trois musiques qui sont intéressantes entraînantes, mais le reste était trop brut, trop rapide. Par contre, la mise en scène était bien réalisée avec de bons plans. Nous avons eu l'impression de mieux voir qu'une personne se situant au premier rang. Un excellent show avec des interventions du public très sollicité. (Kevin S) J'ai adoré le groupe! Je ne connaissais pas avant et j'ignorais même ce nom. C'est un style de musique que j'aime, les mélodies sont géniales, le rythme est entrainant et la pyrotechnique est sensationnelle. Le groupe est formé de trois copains de lycée. Le batteur est vraiment bon, le chanteur est super sur scène car il met une bonne ambiance dans la salle de concert. Le bassiste est très à l'aise face au public. La foule suivait le groupe en chantant et en tapant des mains, en parfaite harmonie avec le chanteur. De plus, les guitares électriques utilisées étaient magnifiques esthétiquement. Le son se rapproche fortement du métal, dans certaines de ces mélodies. Si le groupe était suivi musicalement par un clavier ainsi qu'un saxophone, la mise en scène était exceptionnelle et je compte écouter et suivre le plus longtemps possible la carrière de ce groupe qui, je l'espère, évoluera avec moi musicalement. (Maxence T.)

15 déc. 2010

Festival du film musical, Green Day, les chroniques... Elèves de 2D4


Que regretter? Rien! C'était exceptionnel, un concert monstrueux. Une ambiance de folie, des chansons géniales et bien jouées. Le public était (et moi aussi) sous le charme de Billie Joe Armstrong qui faisait un show superbe en faisant par exemple monter des gens sur scène ou faire chanter au public les refrains des chansons. Chansons qui se suivent à un rythme de folie, les musiciens occupent magnifiquement la scène. Les artifices et les effets, tels que le canon à confetti ou l'immense écran derrière la scène ajoutent un côté magique au concert. Elles s'adaptent au rythme et à l'ambiance des musiques, l'obscurité sur "21 guns" ou sur "Time of your life, les explosions lumineuses sur les chansons plus rapides comme "holyday" ou "Boulevard of broken dreams". Dans la foule, tout le monde bouge, certains faisant le "pogo", d'autres se contenant de lever les bras et de les agiter. Bref, c'est un bon aperçu pour les fans de rock qui rêvent, comme moi, d'être dans une de ces salles un jour!
Robin A, 2D4.

Dans ce concert, Green Day nous met tout de suite dans l'ambiance en commençant d' un seul coup par une chanson assez rythmée. Les autres morceaux sont jouées de manière assez brutale grâce à plusieurs guitares. Quelques chansons plutôt calmes se laisseront cependant entendre, notamment avec l'excellent "Boulevard of broken dreams" jouée dans un premier temps en version acoustique avant que le rythme ne revienne. Cet effet de style est assez utilisé par le groupe dans ses chansons.
Au long du concert, on voit que le chanteur Billie Joe Armstrong fait participer au maximum le public en faisant avec lui l'introduction des chansons et en faisant monter deux chanceux sur scène.
Des moyens pyrotechniques et lumineux importants ont été mis en place pour le plus grand bonheur du public.
A la fin du concert, un "Time of your life" entièrement acoustique permet de calmer les spectateurs et aussi de faire apprécier la technique du chanteur.
Bref, on retiendra un concert à la bonne ambiance et un groupe qui, depuis 1994, sait plaire autant aux jeunes qu'aux adultes.

Valentin B, 2D4.

A suivre, la série des critiques est en cours...


28 oct. 2010

La "rencontre" avec Erik Truffaz...


Malheureusement, malgré toute la gentillesse et la qualité d'attention de nos amis du Grand Mix, nous n'avons pas pu rencontrer Erik Truffaz, préoccupé par des problèmes de timing et de son... Sans pouvoir accorder cinq minutes aux élèves et aux étudiants qui avaient préparé cette rencontre en travaillant notamment autour de la notion de création musicale. Comment ce musicien se déplace-t-il constamment pour se réinventer?




Erik Truffaz, connu et reconnu dans le monde de la musique, plutôt dans la sphère du Jazz quoiqu'il soit difficile voire dangereux de le « classer », ne cesse de se réinventer pour continuer à être créatif. Aventureux, inclassable, il multiplie rencontres improbables (à priori) et décalage culturel et géographique pour créer. On en veut pour preuve le titre de ces derniers albums: Benares, Paris, Mexico... Les chanteurs qu'il intègre à son quartet ne viennent pas du tout de l'univers du jazz malgré sa fascination pour le trompettiste et chanteur américain Chet Baker « Chet Baker est un des chanteurs que je préfère pour le style » admet-il. Christophe, le chanteur britannique Ed Harcourt, Le rappeur Nya, l'ex membre du groupe Saïan Supa crew Sly Johnson, aucun d'entre eux n'a le « label » jazz... La présence de la voix au sein d'une configuration « jazz » change pourtant toute la donne, de l'aveu d'Erik Truffaz lui-même: Pour nous quatre, c'est une espèce d'accomplissement. Dans le groupe on aime tous la voix humaine. Et en ce qui me concerne, si je chantais comme Ed Harcourt, je ne jouerais pas de trompette. »
Infatigable et donc jamais en repos, Truffaz cherche constamment l'autre horizon par la rencontre. Honnêtement, au stade actuel de sa notoriété, il pourrait tourner quasi inlassablement avec son impeccable quartet sans qu'on hurle au scandale mais voilà, comme pour tous les grands, la rencontre, l'autre, comptent beaucoup et la trompette est un vecteur pas une fin en soi. Elle est si proche de la voix humaine qu'elle peut se fondre avec elle, témoin ce chassé croisé avec Sly Johnson lors de leur version inouïe du Come Together des Beatles pourtant maintes fois reprises. Les parties vocales initiales et la basse ne cessent de s'entrecroiser, Sly et Erik Truffaz assurant la tenue de la mélodie tour à tour. Cette chanson fascinante avait déjà été recomposée par Marcus Miller avec deux basses, l'une d'entre elles « chantant » la mélodie en « slap ».

Paris: Sly Johnson et Erik Truffaz, issus de deux cultures différentes, se rencontrent à Paris après un ratage dû à la neige. Le courant passe instantanément. « En un seul sourire et une seule prise de voix, il a dessiné tout l'avenir musical de notre collaboration. Au fil des mois nous avons creusé le son qui nous habitait alors, inventé des chemins, composé sans cesse, etc. » raconte le trompettiste... Un premier « détour créatif »...
Déjà en Inde, à Benares exactement, Erik truffaz avait souligné l'importance du détour géographique et sonore pour créer. « Dans un tourbillon de klaxons et de poussières, aussi dans le silence opposé des barques, tous les sons de la rue ont investi progressivement notre musique. Les enfants, les yeux tout en lumière brune, ont épié en souriant nos répétitions. La famille Mukherjee, chez qui et avec qui nous avons travaillé, nous a offert, pour alimenter nos échanges musicaux de délicieux repas aux goûts inconnus. Au fil des jours et des regards, nous avons pris conscience de nos différences. Nous avons rassemblé nos convergences et avons donné un sens au son qui nous habitait...
Mexico: Erik truffaz découvre la musique de Murcof, artiste mexicain, et il commence à poser quelques trompettes sur sa musique. De Barcelone, les deux hommes jouent au « ping-pong » musical. Erik Truffaz envoie des compositions, Murcof en renvoie une autre et peu « le jour s'est fait sur Mexico »...
Déjà en 2007, Le quartet de Truffaz avait écrit le très atmosphérique Arkhangelsk, nom d'une ville qui se situe au delà du cercle polaire au nord de la Russie, loin, très loin d'un confortable mais possible confinement parisien... C'est vraiment un autre monde, concède-t-il. Il intègre sur ce disque le compositeur « pop » anglais Ed Harcourt qu’il rencontre lors d’un hommage à Chet Baker.

De la confrontation permanente avec l'autre et l'inconnu, les inconnus, naît cette musique qui ne peut pas être statique... Elle commence d'ailleurs sa gestation dans un désordre assumé: L'idée que du chaos naît peu à peu une structure est très importante dans notre musique. On commence bien souvent par improviser dans le plus grand désordre et c'est de là que surgissent les formes. » Une musique dont les contours, réels et formalisés, naissent du chaos et du mouvement permanent pour devenir celle d'Erik Truffaz, chaos et mouvement moyens ultimes de ne jamais se figer et de ne jamais stagner dans une absence totale d'invention? On peut trouver pas mal de vidéos en ligne et donc des morceaux en écoute, avec Sly Johnson, avec Erik Truffaz. Il existe aussi une émission de télévision diffusée par Mezzo qui montre à quel point Truffaz joue peu pour un « soliste » et laisse la musique prendre forme sans lui.

26 oct. 2010

Corentin, gagnant des chroniques 2008, publié dans le supplément des Inrockuptibles!


Corentin Joly
Hénin-Beaumont
Lycée technologique Louis-Pasteur


Alexandre Kinn marie des influences diverses qui nourrissent sa musique et la liste laisse songeur quant à son prestige : John Butler trio, Dave Matthews, G. Love & Special Sauce, Jack Johnson et donc... Ben Harper sans oublier Bob Dylan... Pas simple de passer derrière de tels noms, mais Alexandre Kinn réussit à renouveler le traitement d’un thème pourtant maintes fois chanté : le bonheur d’une naissance, l’ode à Aude pour tout dire. Il réussit à le faire sans niaiserie rose ; le bonheur a plusieurs sources mais il n’est jamais acquis et il est fragile. On se laisse aller très loin et avec bonheur dans la musique d’Alexandre Kinn : même si elle est parfois un peu répétitive, ce style pop-rock lui va très bien. C’est Alexandre lui même qui joue de la guitare, une Gibson énorme qui résonne très bien (voir le clip réalisé par David Vallet). Sa technique est sûre et il mène le bal. Le groupe qui l’accompagne est stable et sa cohésion réelle, cela évite le phénomène “Alexandre et son orchestre”. On peut encore porter à son crédit un vrai discours de guitariste acoustique, de vrais “exploits avec un bout de bois”, sans jamais tomber dans une virtuosité idiote. On envie Aude d’avoir déjà une telle ode dédiée, les “mots bleus” sont même finalement soulignés d’un trait de violoncelle avant qu’Alexandre relance et termine très intelligemment sa chanson sans fade out cache-misère, une basse ronde et un joli coup de cymbale venant conclure. Très intéressant.
A suivre de près.

23 oct. 2010

Le chroniqueur fait valoir l'un de ses droits fondamentaux: ne pas aimer!

A propos de Petite banlieusarde de Diam's

Cette artiste hyper médiatisée qu'est Diam's a bien voulu céder les droits d'une de ses chansons pour les chroniques lycéennes. Malheureusement, ce n'est pas la meilleure même si c'est déjà ça! Je suis étonné qu'une chanteuse comme elle, qui n'est pas un "jeune talent" et qui n'a pas besoin d'être aidée, soit sur la compilation.

La chanson elle-même est un peu gênante, le vocabulaire est à la limite du vulgaire. On peut néanmoins éprouver une sorte de compassion en écoutant les paroles qui racontent la vie de Diam's. Il est vrai qu'être une femme issue de quartiers défavorisés et réussir aussi bien dans la vie est admirable. Mais elle devrait profiter de ce qui lui arrive plutôt que de se plaindre tout le temps dans ses chansons.

La faiblesse du fond musical oblige Diam's à compenser avec plus de paroles qu'il n'en faut. Résultat, on doit avoir le texte sous les yeux pour tout comprendre en une seule écoute. De plus, le rythme n'est pas si soutenu que ça pour du rap. On note aussi un côté répétitif à cause de la longueur du morceau.

Parlons en de la durée... 6 minutes 51! Même pour des amateurs de rap, ça fait un peu long. Personnellement, je ne recommanderais pas ce morceau décevant qui, je le pense, ne vaut pas vraiment le coup. Mais si Diam's a autre chose à me dire, peut-être aimerais-je un jour ses chansons. Qui sait?

Cyril B.


Sly Johnson - I'm Calling You feat Ayo (clip officiel) Nouveau Single.

Download:
FLVMP43GP

Cultures Club: U2 de Marine et Justine (1STL)


Cultures Club: U2 de Marine et Justine: "U2 est un groupe irlandais de Rock formé en 1976 à Dublin . Il est composé de Paul Hewson (Bono) au chant ,de David Evans (The ed..."

La suite sur Cultures club, le blog des 1 STL.

Erik Truffaz & Sly Johnson, The Fly.

Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo

17 Mars 2009: Rencontre au grand mix avec Sly Johnson, ancien de Saïan Supa Crew et voix d'Erik Truffaz pour ce concert.





Sly Johnson a eu l'extrême gentillesse de nous répondre longuement... Cliquez sur les pages pour les lire.

21 oct. 2010

Les premières éditions!

David Bartholomé, du groupe Sharko répond aux questions des élèves plus d'une heure durant...


20 oct. 2010

Le groupe rencontré en mars 2010 sort son second EP.


Les chroniques et la presse.


Nos archives, les élèves au concert de Spleen!


Alors il tend le micro à Renaud, pour un couplet rap. Une aventure inédite pour cet étudiant du lycée Pasteur qui foule les planches avec toute sa promotion du bac pro pour l'accompagner...

Autour des rythmes actuels! L'association roubaisienne nous accueille.


Percussions traditionnelles...


Percussions corporelles, sentir son rythme...

Le groupe Roken is Dodeljik (Fumer tue en Néerlandais) accepte de jouer live pour les élèves et de répondre à leurs questions.


Le son live paraît très différent des mp3 lus par les lecteurs traditionnels, le son est ample, occupe l'espace, rien à voir.


Le groupe se prête aux jeux des questions... Pas facile de vivre de la musique...

Les Lycéens de Pasteur se forment aux techniques de la musique!

Initiation aux mystères (nombreux) du son live...


Comment se monte une tournée? Qu'est-ce qu'un Roadbook? Autant de questions auxquelles l'équipe du Grand Mix répond inlassablement.